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Littératures - romans et nouvelles

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Octave Mirbeau

« Dans toute son œuvre, Mirbeau a entrepris de révolutionner notre regard & de nous amener à découvrir les êtres & les choses, les valeurs & les institutions, tels qu'ils sont, & non tels que nous avons été conditionnés à les voir - ou, plutôt, à ne pas les voir... »

[Octave Mirbeau, Œuvre romanesque - Le Calvaire, L'Abbé Jules, Sébastien Roch, Le Jardin des supplices, Le Journal d'une femme de chambre, Les 21 jours d'un neurasthénique, La 628-E8, Dingo, Un gentilhomme, textes présentés & annotés par Pierre Michel]>> suite

« C'est justement parce qu'il ne l'a pas retravaillé, parce qu'il l'a écrit d'un seul jet sans se soumettre à aucun canon esthétique préétabli, [...] que ce roman donne l'impression de n'être plus "de l'art", mais "de la vie", comme Mirbeau l'écrit des toiles de son ami Claude Monet. Ne convient-il pas alors d'admirer d'autant plus, dans ce récit marqué du sceau du désespoir, une vie intense qui "grouille de splendeur" ? »

[Octave Mirbeau, Dans le ciel, préface de Pierre Michel]>> suite

« Avant de voler de ses propres ailes, de suivre sa propre voie & de conquérir tardivement sa place dans le champ littéraire, Octave Mirbeau a dû, comme beaucoup de ceux qu'il appelle des "prolétaires des lettres", vendre sa plume pendant douze ans, comme secrétaire particulier, comme journaliste à gages, & aussi comme "nègre"... »

[Quand Mirbeau faisait le « nègre »... - Cinq romans d'Octave Mirbeau publiés sous les pseudonymes d'Alain Bauquenne & de Forsan, textes présentés & annotés par Pierre Michel]>> suite

« Ce que je reproche à ma femme, c'est de comprendre la vie d'une façon autre que moi, d'aimer ce que je n'aime pas, de ne pas aimer ce que j'aime ; au point que notre union, loin d'être un resserrement de sensations pareilles & de communes aspirations, ne fut qu'une cause de luttes perpétuelles. Je dis "luttes", & j'ai tort. Ce mot définit très mal notre situation réciproque. Pour lutter, il faut être deux, au moins. Et nous n'étions qu'un seul, car j'abdiquai... »

[Octave Mirbeau, Mémoire pour un avocat, nouvelle présentée par Pierre Michel]>> suite

 

Edgar Allan Poe

« Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible & fatigué, sur maint précieux & curieux volume d'une doctrine oubliée... »
(Charles Baudelaire)

« Une fois, par un minuit lugubre, tandis que je m'appesantissais, faible & fatigué, sur maint curieux & bizarre volume de savoir oublié... »
(Stéphane Mallarmé)

Edgar Allan Poe, The Raven. Le Corbeau, traduit de l'américain par Charles Baudelaire & Stéphane Mallarmé

Nombre de signes : 20 500 - Folio : 10 pages - Temps d'impression : 2 minutes - Taille du fichier PDF : 140 Ko
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Edgar Allan Poe - The Raven - Le Corbeau

 

Rabou

« Son cœur battait violemment, & un frisson lui courait par tous les membres, en regardant la robe & les parures de noces, jetées autour de lui dans un gracieux désordre. D'une voix mal assurée, il appela sa fiancée... »

Charles Rabou, Le Ministère public

Nombre de signes : 27 000 - Folio : 14 pages - Temps d'impression : 3 minutes - Taille du fichier PDF : 150 Ko
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Richardson

« Par un roman on a entendu jusqu'à ce jour un tissu d'événements chimériques & frivoles, dont la lecture était dangereuse pour le goût & pour les mœurs.

Je voudrais bien qu'on trouvât un autre nom pour les ouvrages de Richardson, qui élèvent l'esprit, qui touchent l'âme, qui respirent partout l'amour du bien, & qu'on appelle aussi des romans... »

[Samuel Richardson, Histoire de Clarisse Harlove, traduit de l'anglais par l'abbé Prévost]>> suite

 

Georges Rodenbach - Bruges-la-Morte

Georges Rodenbach

« Bruges fut chantée par Rodenbach parce que, parmi toutes les villes de la terre, il la croyait le mieux d'accord avec sa mélancolie. Il lui importait peu d'être exact il lui importait beaucoup d'être ému... » (Émile Verhaeren, Revue encyclopédique, 28 janvier 1899)

[Georges Rodenbach, Bruges-la-Morte]>> suite

« Les feuilles avaient un remuement de lèvres, comme si elles étaient les bouches des millions d'amants venus là. Elles balbutiaient ; elles frémissaient comme d'un baiser ; on aurait dit qu'elles cherchaient, ces lèvres vertes, à baiser encore, sur le vieux tronc, le nom survécu qui fut leur amour en d'autres âges. L'amour & la mort ont des analogies étranges, des attirances énigmatiques ; & ils communiquent par des corridors dont on ne trouve la clé que dans l'Éternité. Le chêne des rendez-vous d'amour était devenu le chêne de la mort... »

Georges Rodenbach, L'Arbre

Nombre de signes : 70 000 - Folio : 37 pages - Temps d'impression : 7 minutes - Taille du fichier PDF : 400 Ko - ISBN : 978-2-84824-073-2 - [gratuit]


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